Ashdod Guide du visiteur
Pèlerinage 169 (tabernacle) a été placée dans le coin, exactement dans la direction de Jérusalem en formant ainsi une sorte de flèche. Sur le panneau en bois qui se trouve au-dessus de l'arche, sont gravés les sept espèces, les 12 tribus, les tables de la loi et le buisson ardent, les fenêtres sont ornées de rideaux orange doux. Les sièges de la salle de prière forment un cercle autour de la scène, entourés d’une vitrine artistique sur laquelle sont peintes les murailles de Jérusalem. Dans la salle traditionnelle au Yémen, l'assise était dictée par le fait que les élèves étaient assis en forme de lettre Het autour d'un seul rouleau de la Torah, alors qu'ici l'assise est moderne et compatible avec le 21ème siècle, il reste néanmoins quelque chose de la tradition des juifs yéménites. Le premier rouleau de la Torah avec lequel ils ont prié dans la synagogue a été offert par le rabbinat et était de version ashkénaze. Au fil du temps, les lettres se sont estompées et le livre a été supprimé. L'auteur du livre, l'un des fondateurs de la synagogue, n'a pas accepté la sentence. Des requêtes ont été envoyées aux rabbins fameux du Yémen, et le livre fut alors modifié par un écrivain yéménite et il est utilisé jusqu'à aujourd'hui. La version de la prière dans la synagogue est mixte et composée de Beldi (une version ancienne utilisée par les juifs yéménites il y a plus de 1 800 ans) et Shami (une version importée au Yémen il y a environ 350 ans, probablement par des libraires espagnols). La prière est certes conduite par le Hazan, mais le public reprend en fait la plupart des prières avec lui. La plupart des immigrants yéménites vivant à Ashdod sont arrivés dans la ville en provenance du moshav Shtulim situé non loin et de Guedera. La plupart sont nés en Israël et ont appris la langue yéménite car leurs parents parlaient en yéménite lorsqu'ils ne voulaient pas que les enfants les comprennent. Afin de préserver la mélodie et la tradition ils lisent la Torah en yéménite, et l'un des enfants qui reçoivent des cours chez un mori (c'est ainsi que l'on surnomme le professeur dans la salle d'études traditionnelle des juifs yéménites) traduit en hébreu verset après verset. Les poèmes de Rabbi Shalom
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